vendredi 29 juillet 2011

Pourquoi Yassine Ayari ?


Pour commencer, je ne fais pas parti des gens qui défende Yassine Ayari à tout prix. Je dirais même que je suis le premier à ne pas supporter certaines de ses sortis, notamment la dernière : l'homme qui a dit NON, cette sortie est naturellement critiquable parce que surtout ( et je m'arrêterai à cette raison ) qu'une vérité n'est utile que si elle est digérable par la masse, autrement, elle peut nuire plus qu'un mensonge ou une contre-vérité .
Néanmoins, je comprends les raisons de cette sortie; Pour bien saisir les raisons du pourquoi et du comment, Il faut suivre Yassine depuis bien avant le 14 janvier 2011.
Il a grandit dans les citées milliaires, fils d'un grand colonel mort pour le drapeau. Yassine a le plus grand respect de l'institution milliaire, qu'il aime apolitique et surtout Yassine a la folle angoisse de voir la Tunisie se perdre dans un pouvoir milliaire. Car si cela arrive, il pense que la Tunisie perdrai son âme, ça ne sera plus la Tunisie. Et Yassine a toujours critiquer Ben Ali à visage découvert.

Yassine a voulu nous dire, attention le général Rachir AMMAR n'est pas un héros, sauf qu'il a dit la phrase de trop : c'est MOI qui vous le dit et c'est MOI qui lui a donné cette image pour piéger Ben Ali  et par conséquent  j'ai influencé l'armée égyptienne. Je ne dis pas que c'est faux, à vrai dire pourquoi pas ! et je comprends très bien qu'il le pense, car j'entends par cette mise en scène une demande de notoriété non acquise injustement. Sauf que pour en finir avec les reproches, il faut toujours agir dans l'ombre ( pas sous celui où est abrité Kamel Ltaief, j'entends bien) mais en évitant les pièges qui décrédibilise, notamment le mauvais timing et l'affichage hasardeux.
Reste que, ce garçon est vital pour nous, et je le pense sincèrement. Moi j'ai besoin de Yassine Ayari, parce que d'abord, il nous aime, nous les tunisiens, Yassine nous adore plus que tout au monde. Yassine a la tunisianité dans le sang. Ce garçon, donne tout ce qu'il a pour faire réussir la révolution ( et Dieu seul connait les dangers qui  la guette) malgré ses maladresses et il le dit lui même, j'ai commis des erreurs et je tache de m’améliorer. Malgré ce que pense ses pires détracteurs, Yassine est humble, et sait se remettre en cause. Je vous joint sa réponse aux critiques que je lui ai fait :


Merci pour ce message, oui en effet c'est le genre de messages qui poussent à réfléchir, à remettre certaines choses en question.
Merci encore d'avoir pris le temps de m'écrire.

Je citerai aussi le projet kelmethom; Il n'y a pas à ma connaissance un projet similaire. Qui défend avec cette ardeur le droit des martyres de la première révolution arabe. Yassine essuie des critiques blessantes et des fois injustes. 
Je finirai par cette situation de Jules Renard  "La critique est aisée et le critique dans l'aisance."

Alors, si j'ai un message à transmettre à Yassine, c'est qu'il a mon soutien toujours conditionnel et réfléchi. 

mercredi 18 mai 2011

Touche pas à mon armée

Dans cette révolution, l'armée Tunisienne a été et reste un des acteurs majeurs par son refus catégorique de tirer sur le peuple, elle est même aller plus loin en  tirant sur des "snipers" (snipers ou pas, le débat n'est pas là) pour protéger les citoyens, comme vous tous j'ai vu ces vidéos où l'armée tire sur ces âmes égarés ( comme j'ai pu voir les vidéos des snipers ...)
Les Tunisiens savent que sans ce soutien, cette révolution n'aurait pas réussi, il suffit de voir ce qui se passe en Libye, Yemen ou en Syrie; Seul l'armée égyptienne a eu le courage de s'inspirer de son homologue Tunisienne ( et là encore, c'est un peu plus compliqué que ça, mais le débat n'est pas non plus là). 
Ce que certains Tunisiens ne comprennent pas, parce que malheureusement, ils ne connaissent pas l'histoire de notre pays ( ou pas assez), l'armée a toujours été apolitique, et cela va même au delà d'une idéologie républicaine. L'armée est complètement  allergique  à la chose politique, car elle a été battis sur des bases solides, il suffit de remarquer que le général ne s'est jamais adresser à la presse,car à juste titre, il considère que cela ne fait pas parti des ses attributions.
Ceux qui martèlent que le Général Rachid Ammar veut le pouvoir ,comme les cyber-activistes "Takriz," expriment tout simplement une angoisse pathologique d'un retour en arrière, ce qui est compréhensible. Une grande partie des Tunisiens veulent être le premier peuple arabe à jouir de la dignité
Ceux qui soupçonne le Général  Ammar d'être un pion des américains l'accuse tout simplement de Haute trahison, faudrait comme même apporter quelques preuves d'une telle accusation.


Souvenons nous quand les milices nous attaquer, l'armée a tout fait pour nous protéger malgré leurs modestes moyens. 

Souvenons nous  quand les éboueurs étaient en grève, les soldats ramassaient nos ordures

Souvenons nous quand nos frontières étaient violés par les lâches, nos soldats ont donné leurs vies pour cette patrie.

Alors, après cette belle révolution, il serait temps que tout les Tunisiens rendent hommage à cette armée, pour moi la meilleur au monde, car pendant que d'autres envahissent, violent , torturent et tuent. La notre protège ses compatriotes.





mardi 17 mai 2011

Comment devient on un policier qui viole, tabasse et tue ses semblables ?

 Le policier que je décris dans ce billet n'est pas celui qui respecte son pays, ses compatriotes et son uniforme. Des policiers intègres, il y'en a, j'en connais. Eux comprendrons que je ne parle pas d'eux.



A la question  y'a t il un humain dans cet uniforme noir, stylé année 70,  la réponse est évidente, saute aux yeux : OUI.
 Un humain sans repère, sanguin, pauvre, vulgaire, mal éduqué, sans ambition, indigne ... Oui un humain qui ne sait plus qui il est, ne voit plus le citoyen comme un membre de son espèce ... "humaine". Pourtant, il fut un temps où cette brute portait une couche, marchoullait, gazouillait, jouait joyeusement avec des bébés qui lui ressemblent (ou pas d'ailleurs) , puis apprenait tranquillement la vie en société dans les jardins d'enfants, puis dans l'école. 
Des accidents de parcours, y'en a bien entendu. Des parents irresponsables, des quartiers pauvres où la majorité qui lisent ce billet ont vécu. Mais sommes nous pour autant des cannibales ?
 La réponse n'est donc pas dans le vécu et  les expériences traumatisantes, même si cela peut jouer !
Cette question d'ordre philosophique et surtout sociologique requiert un grand recul sur la définition même quand se fait d'un humain, on le sait maintenant l'homme est capable de tout ( et de rien quand on y pense). On pense aux nazis, soldats israéliens ... Sauf que cette brute qui nous martyrise est des nôtres, il s'agit avant tout d'un citoyen, qui vit dans nos quartiers, avec qui on peut boire un café, fumer une clope, peut-être même faire une partie de carte dans une soirée ramadanesque.
 Mais qu'y a-t-il dans sa tête, quel réaction hormonale fait qu'un beau jour de janvier, février, mars, avril , mai ou peut être même juin ou juillet, j'espère comme même pas en août ( il fait chaud en août, et on aurait voter pour l'équipe constituante), cet homme de la sécurité ( رجل أمن ) [quel titre majestueux], tire, s'acharne avec une barre de fer, viole   un "humain" . A quel moment il y'a eu ce fameux déclic qui a fait qu'il est capable d'un tel aveuglement devant sa brutalité inouï ! Si on lui demande pourquoi fait il ça ? on aura une réponse hyper simple : je fais mon travail ! On lui dira naïvement ce que vous faites est interdit  ! Il nous répondra avec une fermeté que lui seul connait la nuance : Le tunisien ne comprend que par la violence ! Et c'est là la fameuse réponse à toute les questions qu'on se pose sur la police :  Le policer ne respecte pas le tunisien, ni la Tunisie d'ailleurs ( vous me direz cela va de soit !  Et je vous dirais oui !). Ce n'est pas pour la patrie qu'il se lève chaque matin, passe plus de 12 heures debout, vit sans estime. C'est pour autre chose. Une chose qu'il a appris à vénérer, idolatrer parcequ’on lui a expliqué que sans elle, il n'est pas important : الأمن. La sécurité du citoyen ? Non ! de mère patrie  ? Mais biensûr que .. Non ! la sécurité du système tel qu'il l'a connu : répressif sinon il n'a pas sa place, pas d'importance. Sa vie, tout ce on quoi il croit disparaît avec le système. Un policier tunisien  n'a pas d’idéologie, d'idéaux. Il a un instinct de survie qui le pousse à l’inconcevable quand il se sent en danger, tel un sanglier dans la forêt d'Errimel. Ceux qui connaissent cette forêt savent combien les sangliers sont  dangereux ! 

Suis je capable de trouver une solution à cela ? Biensûr que Non, il faut du temps et de la résistance. Nous avons le temps parce que comme je l'ai déjà dit, le Tunisien est patient et tout le monde sait maintenant que notre Tunisianitée   fait que nous somme résistants.  
Alors pour finir, je dirais patience chers compatriotes, un jour viendra où ces policiers comprendrons qu'il n'ont plus leurs place dans ce pays, et il se plierons à la nouvelle dictature  : la démocratie ! un retournement de veste que nous attendons tous et qui sera salué par les plus moralisateurs d'entre nous.

jeudi 12 mai 2011

Tunisie post-révolution : La police tabasse des enfants

Que se passe-t-il au  fin fond de la cervelle d'un policier Tunisien pour décider  "en son âme et conscience"  de tabasser un enfant, le frapper avec rage avec une matraque au risque de le traumatiser, pire de le tuer ! Est ce ça un pays démocratique. Une révolution où des hommes et des femmes se sont vu leur têtes et leurs coups transpercés par des balles de guerre !  ils sont mort pour ça, pour que leurs enfants soient tabassés par des enragés !
Un état dans l'état, voilà ce que c'est la police tunisienne. A croire qu'il ne sont pas de ce pays.
Lien pour avoir mal au coeur : 

lundi 9 mai 2011

La Tunisie fidèle à son histoire, pour le meilleur et pour le pire

Qui se souvient de  1855 ? Époque de la main mise de Mustapha Khaznadar sur la trésorerie de Tunis, époque à laquelle il a instauré une politique fiscale qui a ruiné le pays, Jadis des tunisiens mourraient de faim, pendant que Si Mustapha se servait dans la caisse en toute impunité.
Le Tunisien, on le sait maintenant, est patient. Mais la Tunisie a connu à cette époque une sécheresse meurtrière  au moment où  Si Mustapha  s’appliquait à détourner le trésor de l'État à son propre profit,  notamment les recettes municipales.
Il n’y a pas eu d’immolation par le feu à cette époque, mais les villes du Sahel ainsi que les tribus du sud-ouest du pays se revolèrent sous les slogans : « Plus de constitution ! Plus de taxes ! Plus de mamelouks ! » La répression fut terrible et c’est le général Ahmed Zarrouk qui est mandaté pour  réprimer cette insurrection. Impitoyable, sanglante  répression,  notamment dans le Sahel.
 Le Bey a répondu  en suspendant la constitution de 1861 et le taux de la taxe est réduit de moitié mais Si Mustapha  et les mamelouks, qui viennent de sauver le régime de l'insurrection, restent au pouvoir. Et c’est ce qui me fait penser que le peuple tunisien  est un peuple doux et docile, nous nous satisfaisant d’un rien pourvu que notre chère Tunisie soit en paix. Oui nous l’aimons, tellement fort, comme l’amour d’une maman pour son enfant malade.
L’Histoire, me donne la chaire de poule, parce que je la vis en ce moment même,  j’ai vu le bey Mohammed Ghanouchi prendre le pouvoir après avoir lâché le bey Ben Ali, j’ai vu le bey Foued Mbazaa et le bey Caïd Sebsi essayer de sauver le système en faisant revivre le Bourguibisme : Bourguiba instaurateur de la dictature en Tunisie. Bey Caïd Sebsi, habile et expérimenté, défenseur de l’état roi,  ne croit pas en la transparence parce que contrairement à ce qui peut nous paraître, ne croit pas dans le Tunisien, lui qui a défendu la Tunisianitée, valeur bien ancestrale et si originale.
Que faire ? Que dire ? Quoi penser de tout cela ?
Nous sommes encerclé par une police vulgaire et brutale, (le corps policier n’est pas en cause, beaucoup d’entre eux souffre de leurs images et tente de faire leurs travail dignement), une économie ruinée en grande partie par la mafia Trabelsi  et en partie, il faut l’avouer, par la facture de la révolution.  Avons-nous les moyens financiers et morales de poursuivre la révolution, ou sommes nous contraints d’attendre le 24 Juillet !
Pendant que le ministère du tourisme tente péniblement de sauver la saison touristique, somme nous prier de  puiser dans notre patiente pour laisser faire et se contenter du peu comme nous l'avons si "bien fait" jadis ? Ou dans notre patriotisme et notre rage révolutionnaire pour exiger un état de droit, moderne et enfin à l'image du jeune de Sidi Bouzid, Sousse, Hammamet, Tunis, Banzart de Dhiba et de Kairouan.
L' Histoire n'est que la matérialisation de notre mémoire collective; Oui moi jeune Tunisien de 28 ans, je sais comment faire de la Tunisie un pays digne de son peuple ,qui je le pense, a une responsabilité universelle;
Nous avons le devoir, aujourd'hui plus qu'avant de connaitre notre histoire pour pouvoir porter sur nos épaules les bons slogans; Nous sommes arrivés à un point de nos retour ? Il est évident que non, car contrairement à la pensée populaire, la Tunisie n'a pas fait sa première révolution, et quand un peuple connait plusieurs révolution, c'est qu'il n'a pas su employer la bonne méthode. Il faut tuer le système, comme un sniper tue sa victime, d'une balle dans la tête, l'abdomen ou le coup; Alors comment bien viser, Rajhi l'a dit et a tout compris, le gouvernement de l'ombre existe et travail sérieusement, contrairement à Rajhi qui fait des petites journées de 10H à 16H comme l'a dit SI Caïed Sebsi.
S'il doit y' avoir une nouvelle Kasbah, elle devra exiger le démantèlement sans délai des officiers de l'état qui ont travaillé sous Ben Ali, ni plus ni moins. L'exigence du départ du gouvernement est une erreur stratégique, n'oublions pas, il faut viser comme un sniper la tête, l'abdomen ou le coup, une seule balle devrait suffir.

Khaled_Tounsi
Je travail tout les jours pour que mon fils mange à sa faim, s'amuse et s'éduque.